Nos rêves de pauvre de Nadir Dendoune

Hier alors que je me rendais me faire une toile au MK2 en bobo de carton que je suis, me voilà à passer devant une librairie & à me dire que je voulais justement acheter quelques bouquins car il est établi qu’une femme digne de ce nom n’a jamais assez de livres pour l’entourer et la rendre heureuse. Les bras chargés de multiples romans & polars, je furetais dans les rayons quand je tombais sur « Nos rêves de pauvre » de Nadir Dendoune. Je commençais aussitôt à feuilleter & sa première phrase me coupa littéralement le souffle tant je la partageais, la comprenais et l’incarnais.

« Quand j’étais gamin, je ne rêvais de rien.

C’était difficile d’avoir des rêves de riches

quand mes parents avaient une vie de pauvre »

Le livre a aussitôt rejoint mon panier & a bientôt agrandi de quelques centimètres supplémentaires ma pile de livres à lire dont la longueur n’a rien à envier à la circonférence de mes hanches, c’est dire pour ceux qui connaissent 😉 Sitôt le film terminé j’étais chez moi où je l’ai lu et fini en moins de 3 heures. J’aurai voulu aussitôt le chroniquer ici pour mes millions de lecteurs assidus (entre parenthèse (ou plutôt entre apostrophe) j’ai envie de dire tremble Pivot, tremble, la fin de ton règne approche 😉 )

Mais il était plus de 2 heures du matin et à mon âge avancé, la seule fièvre qui prend mon corps dodu & replet le vendredi soir c’est celle qui me donne envie de rejoindre Morphée. Alors me voilà réveillée dès potron minet à me demander in petto ce que j’ai envie de dire sur ce livre. Mais je réalise qu’au-delà du livre, c’est de l’auteur dont j’ai envie de parler.

Ne vous méprenez pas, j’ai adoré le livre même si mon esprit rigoureux d’allemande contenu dans mon corps voluptueux d’algérienne aurait préféré que les chroniques (puisqu’il s’agit d’une compilation des chroniques qu’il écrit dans le magazine le Courrier de l’Atlas) soient classées dans un ordre chronologique, mais ça na rien enlevé au plaisir et aux émotions ressenties en le lisant.

Clarifions une chose pour commencer !

Nadir Dendoune je ne le connais ni de Fatima ni de Mohamed, je ne l’ai jamais rencontré, ne l’ai jamais croisé et encore moins conversé avec lui.

Pourtant…pourtant j’avoue qu’il me fascine…et me terrifie à la fois.

C’est mon ami Karima qui la première il y a quelques années de cela m’avait parlé de lui, de ce qu’il écrivait, de ses combats. Sur le moment je crois m’être dit que je n’avais vraiment rien en commun avec ce type, mais la curiosité insatiable étant bien le moindre de mes innombrables défauts, j’avais tout de même cherché à en savoir plus sur ce bougre dont elle parlait avec respect et admiration.

Le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçue du voyage en terres dendounesques. J’ai commencé par lire ses posts sur sa page Facebook à laquelle Karima été fidèlement abonnée. Enfin « sa » plutôt « ses » multiples pages Facebook qu’il ouvrait au gré des fermetures imposées par les ayatollah des mœurs facebookiennes qui semblent peu gouter ses éclats de voix & de rage quand elle ferme pourtant les yeux sur d’autres pages bien plus violentes tant dans le fond que la forme. Pourtant j’étais la première à être choquée par les grossièretés plus que fleuries dont il sème tel un jardinier de la langue moderne chacun de ses posts.

Ne me jetez pas la chanklette…j’ai été élevée par une famille d’algériens à 200%, le nif chevillé au visage et les valeurs haut portées surtout quand elles concernent leur descendance féminine. L’injonction a toujours été claire même si elle n’a jamais été verbalisée autrement que par un ranzir bien senti, ce regard qui tue toute velléité de rébellion, qui fait passer plus de consonnes & de voyelles que la plus longue des phrases et qui me faisait trembler jusqu’à la glotte des perspectives qui m’attendaient si je contrevenais à la règle ci après édictée :

Tu seras sage, ma fille !

Et soumise

Et silencieuse

Et bonne couscoussière (avec des batatas et du felfel, on est des algériens ya rabbi !)

Avec cette règle comme seul crédo de vie, les insultes, les gros mots, la violence verbale ont toujours été moi une no-go zone comme diraient les crétins ricains discourant avec leur insanité coutumière sur les manifestations de la jeunesse francilienne. Je lisais donc les posts de Nadir Dendoune avec un mélange d’incrédulité, de répulsion mais aussi de fascination honteuse. Chaque fois je me promettais in petto de ne plus le lire, mais chaque fois je craquais avec autant de courage que celui dont je fais preuve quand je dois choisir entre une raclette et des haricots vapeur.

Comme une petite souris, je me glissais alors d’un clic sur sa page pour y lire ses combats, son humour, ses éructations, et sa gouaille de titi Ilodionysien. J’ai quasiment pris un rendez-vous hebdomadaire avec sa chronique du tocard dans le Courrier de l’Atlas et y ai découvert de nouvelles facettes de l’homme. Plus de rondeurs, plus de subtilité, plus de tendresse, plus de sensibilité me faisant me demander si finalement derrière les jurons assumés et la rage chevillée au corps ne se cachait pas un homme plus nuancé et moins déchainé.

Pourtant c’est aussi cette rage qui m’a fait peur chez cet homme. Une rage dont il ne se cache pas & qu’il aborde avec autant de fierté qu’un algérien son drapeau et sa guerre d’indépendance. Une colère tellement homérique qu’on se demande comment elle tient dans un corps aussi rachitique. Mais une colère qui s’exprime, qui se sublime, qui le fait sans doute se transcender. C’est sans doute pour cela que la sienne de colère me fascine à mon corps & mon esprit défendant.

La mienne a toujours été intériorisée car une fille sage ne se fâche pas ! Elle se tait et se soumet…à la colère de ces hommes qui l’ont entourée dans son enfance & qui eux ont usé et abusé de ce mode d’expression devenu droit absolu et divin sur les femmes de notre famille. La colère verbale me terrifiait enfant car j’avais compris qu’elle était le prélude à une forme moins verbale qui faisait « male ».

Aujourd’hui, à deux fois 20 ans passés (oui oui promis juré tfouer un jour j’arriverai à écrire 40  😉 ) quand j’entends un éclat de voix ou un cri chez un homme, je ne peux m’empêcher de sursauter irrépressiblement et chaque particule de mon corps se fige craignant que la suite ne donne corps à mes pires souvenirs (si j’avais un microscope je suis prête à parier que même mes brins d’ADN se dressent comme une brochette de généraux algériens devant l’apparition tout fauteuil roulant de Boutef 😉 ) .

Alors me sentir fascinée par cet homme pour qui la colère semble un moyen d’expression assumé m’a amené à me questionner. Qu’est ce donc qui éveille à ce point là mon intérêt ? Pourtant en dehors d’origines communes, je n’ai pas grand-chose en commun avec lui :

il a grandi dans une cité avec comme perspective le périphérique parisien comme frontière pré Schengen…quand j’ai poussé au fin fond de la cambrousse avec une vue directe sur le champ d’Armand & Ricky, les frères agriculteurs et sans doute consanguins qui carburaient au petit rouge dès que le soleil se levait.

il est engagé et ultra actif politiquement parlant ….quand je me suis toujours méfiée viscéralement de me voir coller une étiquette d’un bord ou de l’autre

il a choisi d’embrasser une carrière et un métier en toute indépendance ….quand rien ne me rassure et ne me sécurise plus que la dépendance choisie que je cultive avec mon entreprise chérie

il conspue régulièrement une part de la société française de laquelle il ressent une forme de rejet pour l’homme qu’il est…quand je dois reconnaitre que la femme que je suis s’est toujours sentie accueillie et acceptée avec bienveillance au point que j’avoue ne pas embrasser cette vision de la France mais si je conçois & comprends qu’il puisse éprouver ses sentiments

il est sec comme un haricot ….quand je suis ronde comme une patate (enfin j’imagine que lui dirait plutôt grosse vu la répulsion qu’il professe à longueur de post pour nous autres, femmes au physique de barrique 😉 )

Et pourtant…

Pourtant il y a un fil qui semble me relier …

Ou plutôt quelques fils certes ténus qui me font l’avoir à ma patte dodue au point de cliquer régulièrement en cachette pour le lire.

Tout d’abord cette fierté particulière et incompréhensible pour qui n’est pas algérien de nos origines, cette fierté dont nous avons hérité et à laquelle soyons honnête nous n’avons pas contribué. La fierté d’hommes et de femmes qui se sont battus pour leur liberté contre ceux là même qui écrivent son nom sur tous leurs frontons mais l’ont refusé durant plus d’un siècle à une grande partie des peuples d’Afrique du Nord.

Ensuite cet attachement viscéral et cet amour sans limites pour ses parents. Je souris amèrement en écrivant car là encore nous différons, lui a grandi avec un père et une mère certes peu expressifs mais indéfectiblement aimant quand j’ai poussé dans la solitude d’une mère disparue et d’un père aux abonnés absents. Mais qu’importe, j’ai eu en mes tantes les parents et l’amour que la vie ne m’a pas offert. Et mes tantes je les adore et les aime avec la même ferveur et fidélité qu’il offre à sa mère dont la douceur et le bonté se lisent sur son visage monalisesque.

Pour finir vais-je oser l’écrire ?

Je crois que ce qui me relie à lui c’est cette colère justement. Celle là même qui me terrifie & qui m’a tétanisée sur ces quarante premières années (ben voilà c’est fait j’ai réussi vous voyez lecteurs de peu de foi va 😉 ) mais dont j’ai enfin envie de me défaire.

A lire cet homme, en allant au-delà des apparences qu’il se donne, en dépassant mes a priori, à mon tour j’ai envie de la crier cette colère, de ne plus la retourner contre moi même, de ne plus en être l’esclave.

Mon Everest à moi sera atteint le jour où j’arrêterai d’être indéfectiblement gentille pour enfin être moi-même, toute colère bue et consommée.

Nadir Dendoune est le Laurel du Hardy que je suis…

Il est le miroir que me tendent enfin mes colères si longtemps enfouies …

Différent & si semblable  à la fois…

Je referme son livre en me disant qu’il me fait penser à cette citation de René Char à laquelle je me suis accrochée quand silencieusement enragée j’avais décidé de prendre de gré ou de force cet ascendeur social qui ne desservait pas le sous sol de mes origines :

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.

A te regarder, ils s’habitueront.

12 commentaires

  1. Que dire ? Je me retrouve totalement dans ce tumulte d’émotions que provoque chez toi la page Facebook de Nadir et son personnage « sulfureux ». Il est en effet tout ce que je ne suis pas – comme toi, je cultive une image plutôt sage, lisse et conciliante, parfois à l’excès et ça m’agace ! -, et j’aimerais laisser exploser ma colère comme il le fait. L’utiliser comme un carburant et un engrais fertile. Je pense que ça pourrait donner des choses intéressantes 😉

    Bon week-end à toi et à bientôt !

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    • J’aime beaucoup ton image de la colère comme un terreau fertile ☺️ mais comme toi il me faudra de nombreuses années pour l’apprivoiser et l’adopter en gardant d’elle que les meilleurs côtés. C’est un long chemin mais même le plus d’entre eux commence par un simple pas (mon dieu que me voilà philosophe de bon matin, j’ai pas encore pris ma dose de café ça doit être ça 😉). Au plaisir de te lire.

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  2. Beau courage de te livrer a toi même et à nous sur ce blog. J’ai dévore ton analyse, tes emois et réflexions avidement. Tu me fais avancer et je chemine derrière tes découvertes. En validant ta citation avec passion!

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  3. Après vous avoir lu, je n’ai qu’un conseil à vous donner : consultez !
    Enfin non, j’en ai un second, l’image que vous avez des Algériens est à mille lieues de ce qu’ils sont vraiement et n’est rien d’autre qu’un poncif éculé.
    Juste un aparté, les enfants n’ont ni rêves de riches, ni rêves de pauvres, ils ont des rêves.

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    • Après vous lu chez Mehdi, je n’ai qu’un conseil à vous donner : relisez ce qui est écrit !
      Enfin non, j’en ai un second, l’image que vous avez de ma chronique est à mille lieux de ce que j’ai vraiment exprimé et n’est en rien qu’une vision biaisée.
      Juste en aparté, la citation n’est pas de mon cru mais est issue du livre éponyme.

      Maintenant pour répondre de façon plus concrète à vos accusations et vos admonestations dont je me fiche comme de mon premier couscous
      1) la vision que j’ai du peuple algérienne m’est propre et ne concerne que moi, je n’ai pas ici vocation à l’imposer à quiconque comme certaines personnes qui enjoignent à de parfaite inconnue d’aller consulter pour quelques mots couchés sur l’écran.
      2) il s’agit d’une chronique d’un livre dont je cite des passages et vous venez m’en reprocher le contenu. Je vous invite alors à aller formuler vos critiques directement auprès de l’auteur plutôt que de tirer sur la messagère
      3) last but not least on se détend ce ne sont que quelques mots plein d’amour, d’affection et tout à fait corrects pour mes origines mâtinés d’un soupçon de cet humour grinçant qui fait le charme des habitants issus de ce beau pays.

      A vous lire je suis bien attristée que quelqu’un puisse se méprendre à ce point là sur mon propos et sur mon ressenti.
      Mais ce qui me rend encore plus triste c’est le mépris de votre commentaire.
      Cependant comme moi, je consulte depuis de nombreuses années justement je suppose que seule une personne qui n’a que peu de recul sur elle même et de bienveillance pour autrui autrui pourrait donner de tels conseils….

      Bon sur ce ce n’est pas que je m’ennuie mon cher Mehdi, mais mon café au lait d’algerienne m’attend, je vais aller y noyer le désespoir dans lequel vous m’avez plongée et tenter d’oublier quelle horrible personne je suis à vos yeux de commentateur éclairé et compréhensif.

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  4. Empochez-moi (désolé j’ignore votre prénom),

    Je vous ai bien lu et c’est pourquoi je me suis permis ce conseil, qui n’avait rien de péjoratif. Mais comme vous semblez traversée de tant de sentiments contradictoires, parfois refoulés, j’ai cru faire oeuvre de charité musulmane.
    J’avais noté également que vous n’étiez pas l’auteure de la citation à laquelle j’ai fait référence ; mais comme vous la partagez, comprenez, incarnez selon vos dires, je me suis permis de vous dire que les enfants n’ont ni rêves de riches, ni rêves de pauvres mais ont simplement des rêves. Serait-ce le fait que je considère l’affirmation de l’auteur fausse et surtout démagogique (fonds de commerce de l’auteur) qui vous a déplu, parce que vous la partagez ?
    Je vous rassure, je n’ai absolument aucun mépris pour vous. Au contraire, je vous trouve même intéressante avec beaucoup d’humour, même si la caricature que vous faites des Algériens et tellement éloignée de la réalité. Je suppose que vous n’avez jamais vécu en Algérie et que vous ne fréquentez pas au quotidien d’Algériens qui sont nés et ont grandi en Algérie. Enfin, mais c’est encore un conseil, libérez-vous des traits qui se veulent humoristiques mais tellement caricaturaux du genre  » je m’en fous comme de mon premier couscous » ou encore  » je ne le connais ni de Fatima ni de Mohamed » vous gagnerez en qualité d’écriture.
    Encore un aparté : Adam et Eve sont des prophètes musulmans, donc cela ne choquera aucun Algérien si vous utilisez l’expression consacrée.

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    • Mehdi

      Un conseil qui encourage quelqu’un à aller consulter n’est pas franchement ce que j’appelle faire preuve de charité musulmane, chrétienne, bouddhiste ou tout ce que vous voulez.

      Ne nous cachons donc pas derrière notre petit doigt, vous êtes dans le jugement de ma modeste chronique alors que je n’écris ni pour faire plaisir à ceux qui me lisent ni encore moins pour avoir à répondre à des commentaires qui manquent clairement de bienveillance.

      Maintenant vous dites n’avoir aucun mépris me concernant et je suis sure que vous croyez sincèrement ce que vous avancez, mais permettez moi d’exercer mon droit au doute en la matière.

      Quant à vos autres « conseils » sur mon style et la qualité de mon écriture j’aimerai vous dire que je les entends mais là encore il doit y avoir une grande incompréhension entre nous. Je n’ai pas d’autre ambition via ce blog que de partager ce que mon ressenti à moi. Mais là encore c’est MON ressenti et je n’ai pas à le justifier ou le modifier sous prétexte qu’il n’a pas l’heur de vous plaire. Vous pouvez considérer que c’est mauvais, caricatural, mal écrit et c’est votre droit le plus absolu, après tout nous sommes en république qu’ele soit française ou démocratique et populaire algérienne.

      D’ailleurs une précision s’impose apparemment là encore, je n’écris pas pour des algériens ou des français ou des moldaves ou des chinois..j’écris pour moi donc je n’ai pas à adapter mon style ni à me libérer de quelques traits que ce soit.

      Mon article n’a à aucun moment été injurieux, tendancieux ou méchant envers qui que ce soit, je trouve donc dommage que vous ayez cru bon venir m’offrir vos conseils fleurant bon le paternalisme et la condescendance.

      Le monde est grand et le world wide web l’est tout autant, je suis sure que vous pourrez trouver quantité de blog, chronique, sites où vous pourrez lire ce que dont vous avez envie avec le style qui vous correspond. Après tout pourquoi donc n’en ouvrez vous pas un de blog d’ailleurs, vous pourrez ainsi exposer vos idées et vous confrontez à ce plaisir tout particulier de voir des inconnus venir vous donner des leçons pleines d’humanisme et de bienveillance caché derrière l’anonymat de leur écran…

      Sur ce mon cher Mehdi, nous avons des opinions différentes qui pourraient faire l’objet de discussions interminables par commentaires interposés mais voyez vous ma famille m’attend pour le couscous du dimanche donc je vais en rester là une bonne fois pour toutes.

      Je vous souhaite donc une belle route sur des autoroutes de l’information qui aura le mérite de partager votre vision puisque la mienne n’a pas l’air de vous plaire.

      ps : d’horribles traces d’un humour douteux et absolument caricatural ont sans doute entaché le style malheureux et bien amateur de ma réponse, je vous prie ainsi qu’à mes autres lecteurs de ne pas m’en excuser

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  5. Quelle modestie, j’en reste coi !
    Vous avez tout à fait raison, chacun est libre d’écrire ce qu’il pense. Vous avez également raison, vos écrits ne sont ni injurieux ni méchants, j’en conviens.
    En revanche, en tant qu’Algérien, je vous prierais de laisser tranquilles les Algériens que vous semblez ne pas connaître, si ce n’est au travers du prisme d’une image fantasmée. Je vous rassure j’aurais dit la même à toute personne qui caricature les Algériens comme vous le faites de manière involontaire en croyant faire de l’humour.
    Bien à vous.

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    • Quelle ironie, j’en reste bouche bée !
      Donc vous monsieur Mehdi représentez 100% des algériens de souche et vous vous donnez le droit de donner votre aval ou lancer votre opprobre à qui oserait avoir une opinion différente de la vôtre.
      En tant qu’être humain, française de nationalité, algérienne de cœur, je vous prierai de laisser tranquille les demoiselles que vous ne semblez pas connaître, si ce n’est au travers du prisme fantasmé de mes écrits.
      A moins que vous n’ayez été élu représentant en chef de l’opinion algérienne je ne vois pas pour quelle raison je suivrai vos demandes.
      Bien à vous

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